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une bonne matureLorsqu’il avait dix-sept ans, Xavier a vécu une histoire torride avec une femme mûre. Aujourd’hui que son fils est ado, il s’en souvient et fait le bilan. Avec tendresse.Le temps passe vite. Mon fils Diego a eu dix-sept ans cet été. Le même âge que j’avais lorsque j’ai rencontré Solène. A l’époque, j’étais un passionné de course à pied, je faisais mes quatre allers-retours quotidiens au lycée en courant, je m’entraînais dès que j’avais une minute. Le prof de sport m’a recommandé auprès d’un club d’athlétisme pour que je puisse avoir mon propre entraîneur. Solène avait 36 ans et elle y venait avec son mari, qui était membre du bureau.Nous étions les coureurs les plus performants du club, chacun dans notre catégorie, et rapidement nous nous sommes mis à nous entraîner ensemble. Moi lycéen et elle dans l’Administration, on pouvait se retrouver en fin d’après-midi pour aller courir le long de l’Isère. C’est rare à ce niveau de trouver quelqu’un qui tienne la distance et j’étais ravi et pas peu fier de partager ces moments avec elle. C’était une femme superbe, avec une silhouette de coureuse, élancée, petits seins, taille fine, jambes à se damner. En plus, elle avait des yeux incroyables, comme Elisabeth Taylor. Dans le club, il n’y avait que nous deux qui tenions si bien la distance, et entre émulation, effort partagé et admiration mutuelle, nous nous sommes vite rapprochés.J’étais flatté de cette complicité, mais je n’imaginais pas une seconde que son intérêt puisse aller au-delà de l’affection amicale. Bien sûr, j’ai commencé à fantasmer sur elle, on court en short très short… J’avais déjà fait l’amour avec une fille de mon âge, mais pour l’ado que j’étais, être initié aux choses du sexe par une femme tel que Solène tenait du rêve : l’expérience, la connaissance de son corps, de son plaisir et de celui de son partenaire, autant de choses que ne pouvait offrir une fille de seize ans aussi terrifiée que vous à l’idée de franchir le pas. J’essayais de refouler tout ça lorsqu’on s’entraînait, mais souvent, ma tête partait en vrille.Et un jour, nous avons gagné, chacun dans notre catégorie, un semi-marathon. Le prix était un long week-end à Londres. La question ne s’est même pas posée : il allait de soi qu’on le passerait ensemble.Déjà dans le bus vers l’aéroport, l’ambiance canlı bahis avait changé entre nous. Elle potassait son Guide Bleu et me montrait des images, et nos têtes se retrouvaient très proches, alors que jusque-là, nous en étions à peine à nous faire la bise. Arrivés à l’hôtel, à côté de Picadilly Circus, nous avons posé nos affaires, évidemment chacun dans sa chambre, et nous avons passé l’après-midi à arpenter Londres. Elle avait concocté un super itinéraire, moitié monuments, moitié shopping. J’exultais simplement d’être là, sans arrière-pensée. Et puis est arrivé le dernier truc auquel je m’attendais : alors qu’on traînait chez Mark&Spencer, elle a pris ma main. Je me disais que c’était une marque d’amitié, qu’il ne fallait pas que je me méprenne, ni que je commence à me faire des films. Solène qui flirtait avec moi ? De la science-fiction !Le soir, on a mangé dans un petit resto, j’avais commandé un truc bizarre, genre huitres à la menthe, et je faisais mon malin à me demander comment j’allais pouvoir avaler ça. La vérité, c’est que j’étais de plus en plus troublé et que je ne voulais pas que ça se voit. Elle souriait à mes clowneries et me regardait d’une façon qui n’arrangeait pas mes affaires. Au dessert, elle a soufflé la bougie qui se trouvait au centre de la table et s’est penchée sur moi pour m’embrasser. « Tu es beau, Xavier, est-ce que tu sais à quel point tu es beau ? ». Elle m’a avoué que cela faisait un bon bout de temps que je lui plaisais, et qu’elle m’admirait « comme athlète et comme personne ». Moi, je ne me trouvais pas beau, loin s’en fallait, et ses mots m’ont bouleversé. Elle m’a demandé si c’était la même chose de mon côté, et si j’avais envie qu’on dorme ensemble. J’ai répondu oui à tout. Nous sommes rentrés à l’hôtel.Elle est venue dans ma chambre et… vous imaginez, deux marathoniens fous de passion : on a fait l’amour toute la nuit. Littéralement : on a vu le jour se lever. Je savais à peine à l’époque ce que « préliminaires » pouvait vouloir dire. Ah bon, les femmes aiment qu’on caresse leurs seins tant que ça ? Et on peut rigoler au lit sans avoir l’air débile ? Au réveil, nous avons recommencé. J’étais excité et renversé en même temps, et si j’ai évidemment adoré qu’elle prenne mon sexe dans sa bouche, j’ai été presque choqué quand elle bahis siteleri a dirigé ma tête vers le bas de son ventre. Comme je savais que « ça se faisait », je me suis appliqué, soucieux de bien faire sans pour autant savoir si j’aimais ou pas. On est à peine sorti de l’hôtel, juste ce qu’il fallait pour avoir des photos à montrer en rentrant. Et tant pis pour le Bristish Museum.Je n’en revenais pas de voir mon fantasme devenu réalité, j’avais l’impression d’avoir atterri sur une autre planète. D’ailleurs, pendant l’année qu’a duré notre histoire, cette sensation ne m’a pas quitté. On s’est embrassé comme des fous jusqu’à atterrir à Paris. Dans le train du retour, je m’attendais à ce qu’elle me dise que je devais tout oublier, mais au contraire, elle a commencé à faire des plans pour les mois à venir.A la rentrée, j’ai commencé la Fac à Lyon, j’avais ma chambre universitaire, et je rentrais le week-end chez mes parents. Le club était toujours au centre de ma vie, et Solène avec. Je courais, j’étudiais et je faisais l’amour avec elle. Pourtant, avec le recul, je ne peux pas dire que j’étais amoureux. J’étais très attaché, séduit, accro, mais j’avais toujours l’impression de vivre quelque chose d’irréel. Solène faisait très souvent la petite centaine de kilomètres qui nous séparaient, et j’étais très fier lorsqu’elle venait m’attendre à la sortie des cours. J’avais droit à des réflexions assez contrastés de mes potes du « waw, quelle belle femme » admiratif, au « mais c’est une vieille » écœuré, mais je n’en avais que faire lorsqu’elle descendait de sa Golf le sourire aux lèvres et son Lancel à l’épaule.L’âge n’était pas un souci pour moi, c’était plutôt son statut de femme mariée qui me troublait. Et aussi, ce qu’on faisait au lit. Même si elle était assez « pédagogue », il y avait des jeux pour lesquels je n’étais pas mûr. J’étais encore à la découverte de mes sensations, et je ne comprenais pas le plaisir qu’elle pouvait tirer de se faire attacher, par exemple, ou de me bander les yeux, même si elle a amené ces pratiques progressivement. J’avais parfois des moments presque d’aversion, et ça me travaillait. Par exemple, tout ce qui touchait au sexe anal me coupait mes moyens. Je n’ai eu qu’une « panne » avec elle, le jour où elle a voulu essayer la sodomie. Blocage total, bahis şirketleri impossible. Comme si mon corps refusait d’aller plus loin. Ça aussi, ça m’a beaucoup travaillé !Elle a dû prendre conscience alors du décalage entre nous, pas dans l’état civil, mais dans nos têtes. Nous nous écrivions souvent, jusqu’à trois lettres par semaine – années 80, pas de mails !- et à ce moment, le ton des siennes a commencé à devenir mélancolique et fataliste. Elle n’était pas heureuse avec son mari, qui ne voulait pas d’enfant et dont la libido était quasi inexistante, mais avec moi, disait-elle « aucun avenir n’était possible ». Moi, à 18 ans, je ne me projetais pas au-delà de la fin de mes études. J’essayais de la convaincre du contraire, de la rassurer, mais elle a rompu avec moi, sur la plage, en Camargue, après un week-end de tendresse et de sexe. « Je ne veux pas te voler tes belles années, il faut que j’arrête d’être égoïste ». Je n’ai pas vraiment compris, mais j’ai accepté. Comme lorsqu’elle m’avait dit qu’elle me trouvait beau et qu’elle avait envie de moi.J’ai ressenti un vide dans ma vie, mais c’était comme si au fond, j’avais toujours su que ça devrait se finir ainsi. Ma vie sexuelle a beaucoup changé, les jeunes filles n’avaient pas les mêmes demandes qu’elle, j’étais perdu, parfois je dépassais les limites, d’autres fois leur pudeur m’agaçait. J’avais trop appris d’un coup et j’ai mis du temps à comprendre que le corps d’une femme s’apprivoise et qu’il faut avancer par paliers. En gros, j’ai commencé à m’y retrouver à vingt-cinq ans passés. Solène… je l’ai revue un temps, au club. Ensuite, quand j’ai laissé tomber la compétition, je l’ai croisée quelque fois en ville. Et j’ai fini par la perdre de vue.Cet été, j’ai beaucoup pensé à elle. C’était les premières vacances que je passais avec Diego et Isabelle, ma nouvelle compagne, qui a trente-sept ans. Elle était hyper gênée à l’idée que mon fils puisse nous entendre faire l’amour. C’est là que j’ai vraiment mesuré le décalage énorme entre Solène et moi. Diego, ce surfeur timide avec son i-pod, avec une femme, une vraie ? L’idée me choquait. Je me disais que j’aimerais autant qu’il aille pas à pas, qu’il prenne le temps de découvrir, de désirer, d’attendre, d’apprendre… Un vrai père poule ! C’est curieux comme on a beaucoup plus peur pour nos enfants que pour nous. Parce que, si c’était à refaire, je le referais : Solène, qui se trouvait égoïste, a aidé l’ado renfermé que j’étais à devenir l’homme que je suis. Même si j’ai brûlé quelques étapes.

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